Protéger, restaurer, mettre en valeur et faire connaître le patrimoine architectural et bâti de l'Argonne, si riche mais si méconnu et souvent délabré, notamment celui de mon village Vraincourt 55120, écart de Clermont-en-Argonne.
samedi 25 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
L'AIRE ET L'EAU A VRAINCOURT 55120 (Rév. 2)
Le pont de Vraincourt sur l'Aire en décembre 2010 : l'eau est presque 2 mètres au-dessus du niveau moyen |
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Pont de Vraincourt sur l'Aire avant 1914. On reconnait l'ancien clocher de l'église, planté sur la toiture de la nef. |
Turbines sur l'Aire à Vraincourt actionnant la pompe qui alimentait Clermont en eau potable (carte postale, ca 1910). |
Chute d'eau du barrage sur l'Aire, qui alimentait les anciennes turbines et dont les vannes, à droite, sont fermées (photo 2011) |
L’Aire est une rivière française, affluent de l'Aisne en rive droite, donc sous-affluent de la Seine par l'Oise, qui traverse les départements de la Meuse et des Ardennes. Cette rivière n’est ni flottable ni navigable.
L’Aire passe à Vraincourt entre le château actuel et la motte castrale « Le Châtelet » du 11ème siècle, à environ 200 mètres du château et en bordure des terres de cette propriété. Au sud de Vraincourt, elle passe à Auzéville puis Rarécourt , et au nord à Aubréville puis Varennes.
En 1791, l'Aire était franchie à Vraincourt par un pont de bois (Voyage d'un Français, par François Marlin, 1742-1827). Le pont de pierre qui enjambe l’Aire a été dynamité en 1940 pour éviter son usage par l'armée allemande, puis reconstruit après la guerre en conservant les piliers d'origine. Les ponts et les gués rappellent que si la rivière relie l’amont à l’aval, elle sépare les habitants de ses deux rives. Ces ponts et gués étaient souvent défendus contre les envahisseurs par des châteaux ou maisons fortes, comme « Le Châtelet » de Vraincourt, où se réfugiaient ses habitants pendant que le village était pillé et incendié.
Les débuts de l’alimentation communale en eau domestique datent de la fin du 19ème siècle, particulièrement des années 1860 à 1870. Auparavant, puits et citernes, collecte d’eau de pluie et de rivière étaient les seules ressources disponibles. En période de pluie, l’eau des sources est souvent troublée, voire contaminée par les eaux de ruissellement des villages voisins. Aujourd'hui ce sont les engrais et les pesticides qui polluent les rivières dans les campagnes. En 1930, la borne-fontaine dans le village reste plus présente que le robinet à domicile : moins d’une commune du département sur cinq dispose d’une adduction d’eau. Clermont-en-Argonne était plutôt en avance avec ce barrage sur l’Aire assurant son alimentation en eau potable, dès la fin du 19ème siècle. L'eau du barrage actionnait des turbines qui elle-même actionnaient une pompe qui envoyait l'eau potable vers Clermont. Cette eau potable vient par des canalisations depuis une source située entre Vraincourt et Courcelles-sur-Aubréville. La maison d'exploitation existe toujours. On la voit depuis la route de Vraincourt à Auzéville. Mais depuis de nombreuses années la pompe ne fonctionne plus ni le barrage et ses turbines.
Sources : Cartes postales de l'ancien pont et de la baignade, extraites de "L'Argonne - Les cantons de Clermont et Varennes", par F. Mettavant, H. Philippe et P. Radière. Carte postale des turbines extraite de "L’eau et les hommes dans le Bassin de l'Oise." Caractérisation du territoire de la Commission Géographique Vallées d’Oise. Site : www.eau-seine-normandie.fr
mardi 21 décembre 2010
NEIGE ET SOLEIL A VRAINCOURT 55120
Le parc enneigé sous le soleil, vu depuis le château |
Côté gauche du parc, vu depuis le château. En s'avançant, il est possible d'apercevoir l'Aire à gauche en contrebas. |
Le clocher de l'église Saint-Rémi, vu de la cour du château. Cachée par la végétation, la porte qui mène à l'église. |
Un paysage ou un monument quand la neige tombe est un peu triste, gris et mystérieux, comme dans les photos qui accompagnent le précédent message. Ici le soleil sur la neige rend tout lumineux, paisible et pur!
Le parc actuel du château a été redessiné vers 1870, date où sept pins et un noyer d'Amérique ont été plantés au centre de la pelouse. Depuis trois pins ont été coupés à la suite de tempêtes. Le parc a été embelli par Charles (dit Carlos), comte d'Anthouard de Vraincourt (1886-1961), mon grand-père, qui avait la main verte. Malheureusement, il (le parc, pas mon grand-père ...) n'est plus aussi bien entretenu qu'à son époque!
La cour actuelle a été redessinée par mon père, le Vicomte Raymond de Foulhiac de Padirac, au milieu des années soixante.
Autrefois les habitants du château accédaient à l'église directement par une petite porte (qui existe encore) dans le mur entourant la cour puis par une porte (qui a été condamnée à la fin du 19ème) dans la chapelle latérale de l'église.
jeudi 16 décembre 2010
DE L'AUTRE CÔTÉ ...
LES DÉPENDANCES
La dépendance sud-ouest qui était des écuries et qui maintenant sert de garage |
Cette dépendance date du 19ème siècle. A gauche, derrière le mur, on voit l'église Saint-Rémi, son clocher et sa chapelle latérale consacrée à la Sainte Vierge
La dépendance nord-est qui est inhabitée et dont une pièce sert d'atelier |
Cette dépendance date également du 19ème siècle, sauf la partie arrière où se trouve les restes d'une habitation lorraine du 16ème avec sa grange et sa maison tout en longueur avec sa façade étroite sur la RD 603. Cette maison est mitoyenne de celle à pans de bois classée ISMH.
Beaucoup de toitures et de murs à entretenir !
Beaucoup de toitures et de murs à entretenir !
mardi 14 décembre 2010
PORTAIL OUVERT ...
A Vraincourt, le portail est ouvert car le propriétaire vous attend ... |
Vous entrez dans la cour en faisant le tour de la haie de thuya. Au fond un petit pavillon. |
Côté cour, le corps de logis du 18ème siècle, flanqué à droite et à gauche de deux bâtiments du 19ème. |
mardi 7 décembre 2010
HISTOIRE D'AUBREVILLE EN ARGONNE - 4
Aubréville au Moyen Age, 3000 habitants ? Ce chiffre qui figure sur le panneau touristique d'Aubréville est peu vraisemblable. La vallée de l'Aire (Varennes, Aubréville, Vraincourt, Auzéville, Rarécourt, etc.) a été peuplée dès les origines en raison de sa situation favorable (eau pour la boisson et la production artisanale, terres fertilisées par les alluvions, bois de construction et de chauffage à proximité, voies romaines est-ouest et nord-sud, etc.), contrairement au plateau et à l'éperon rocheux de Clermont. A la fin de l'Empire Romain, en raison de l'insécurité, les habitants des vallées se sont réfugiés sur des hauteurs plus faciles à défendre comme Clermont.
Au début du Moyen Age, le peuplement des campagnes en Lorraine était dispersé et il y avait peu de localités sauf les gros bourgs avec ses artisans et commerçants. Nos villages n'étaient souvent qu'un nom de domaine gallo-romain ou franc avec maison d'habitation, bâtiments agricoles, logis des serfs, etc , qui ensuite a formé un village indépendant. Ce nom était formé d'un préfixe qui était généralement le nom germanique du propriétaire et d'un suffixe en "-ville" pour "villa" qui signifie en latin "maison à la campagne" ou "ferme", et en "-court" d'emploi antérieur pour "curtus" qui signifie en latin "domaine rural". Ce qui comptait c'était le territoire de la seigneurie qui ne correspondait pas aux limites territoriales de nos localités. Du fait des achats / ventes de terres, prises de guerre et des héritages, un petit espace territorial pouvait être partagé entre plusieurs seigneurs. Ainsi la famille "La Vallée de Pimodan" était-elle seigneur de Vraincourt en partie, en même temps que les familles "Villemorien" ou "Saillet".
Même si la vallée de l'Aire était bien plus peuplée qu'aujourd'hui, il serait beaucoup plus vraisemblable de dire que l'ensemble territorial Aubréville / Vraincourt / Auzéville comptait 3.000 habitants.
Aubréville dans le Royaume de France ? Au Moyen Age, depuis l'an 946 jusqu'à 1650, Aubréville comme tous les territoires à droite de la rivière Biesme qui passe aux Islettes, était dans l'Empire Romain Germanique. Ceci permet de mieux comprendre les prétentions des allemands quand ils nous ont envahis en 1870 et lors des guerres suivantes. D'ailleurs beaucoup de noms de nos villages meusiens sont d'origine germanique, même si par la suite ces patronymes ont été latinisés, souvent en recherchant un mot latin phonétiquement proche, mais en perdant le sens original de ce patronyme !
Tous ces développements historiques s'appliquent aussi à Vraincourt dont l'histoire est intimement liée à celle des villages voisins, en particulier Aubréville, Auzéville et Clermont. Mais ces quatre messages sur Aubréville sont un cadeau à Sylviane qui m'a dit partager la conviction qu'il faut savoir d'où on vient pour marcher dans le présent et vers l'avenir. C'est également un cadeau à mes sympathiques voisins Aubrévillois !
HISTOIRE D'AUBREVILLE EN ARGONNE - 3
Blason de la famille DE RARÉCOURT DE LA VALLÉE DE PIMODAN
Familles nobles, seigneurs ou propriétaires à Aubréville sous l’Ancien Régime
Famille « DE MONCEL », citée en 1426 à travers Ide DE MONCEL, probablement propriétaire du Château de Moncel.
Famille « DE LA VALLÉE » (de Rarécourt de la Vallée de Pimodan), citée en 1471 à travers Cuny HENRIET dit DE LA VALLÉE. Cette famille qui comprend de nombreuses branches, était seigneurs de Pimodan, de La Vallée (située contre Rarécourt), de Vraincourt en partie, etc. Les armes de cette famille se retrouvent dans le château et l'église Saint-Rémi de Vraincourt avec comme devise "MORI POTIUS QUAM FOEDARI" (Plutôt mourir que faillir).
Famille « DE VILLEMORIEN » (aussi appelée Levesque de Vilmorin), citée en 1616 à travers Jean de VILLEMORIEN, qui est enterré à Aubréville. Cette famille est seigneur de Vraincourt en partie au début du 18ème siècle.
Famille « DE COURCELLES », citée en 1680 à travers Charles DE COURCELLES et 1763 à travers Marguerite DE COURCELLES, dont une branche prend le nom « de Courcelles de Pimodan » au 18e siècle, probablement propriétaire du Château de Courcelles avant François DE LISLE.
Famille « D’ANTHOUARD », seigneur de Vraincourt, Chéppy et Véry à partir de 1767 et aussi propriétaire de terres et fermes à Aubréville, Auzéville et Clermont-en-Argonne. Connue à travers le Général Comte Charles-Nicolas D’ANTHOUARD DE VRAINCOURT, compagnon de Napoléon, 1er aide-de-camp du Prince Eugène de Beauharnais (Vice-Roi d’Italie), Député de la Meuse et Pair de France.
Sources : Ouvrages et sites généalogiques et archives privées
HISTOIRE D'AUBREVILLE EN ARGONNE - 2 (rév.2)
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Château de Courcelles à Aubréville, 16e et 17e siècles |
Chapelle castrale de Courcelles, 16e siècle, travaux de sauvegarde urgents ... |
Les châteaux d’Aubréville - « La commune compta trois châteaux. Situé à l’écart du bourg de Courcelles, surplombant l’Aire, on peut aujourd’hui admirer le château de Courcelles (propriété privée), vieille demeure seigneuriale à tour carrée, sa belle chapelle du 16e siècle avec sa porte à linteau en arc segmentaire reprise au 17e siècle. Le fief de Courcelles existe depuis Gérard de Courcelles en 1332. Au début du 18e siècle, ce château appartenait à François de L’Isle, fils de Jean de L'Isle et de Louise de Condé, marié à Madeleine de Froidos, seigneur de Courcelles-les-Aubréville et de Moncel. Il a deux fils, Louis-François qui est seigneur de Courcelles, Nicolas qui est seigneur de Moncel. Vendu à la Révolution à Michel-Guillaume Tardif de Petiville qui le cède à la famille Ducout (vraisemblablement Marie-Barbe Ducout ou Ducou, épouse de François-Nicolas Couturier), le château de Courcelles est devenu la propriété des Gaudron (Célestin Gaudron aparenté aux Ducout par sa femme née Granjean) depuis 1914.
La commune d’Aubréville comprenait également les châteaux de Moncel et de Pimodan aujourd’hui disparus. Le château de Moncel qui était un hameau et un fief, semble avoir été détruit à la Révolution.
Les derniers vestiges du château de Pimodan, avec sa chapelle castrale, qui a été construit par la famille Rarécourt de La Vallée, puis a appartenu aux Courcelles et enfin aux Chartogne, ont été détruits lors de la construction de la voie de chemin de fer de Châlons-sur-Marne (Châlons-en-Champagne) à Verdun, ouverte en 1870. Sur la place Pimodan, une pierre commémorative témoigne de ce passé. ». Sur cette pierre on peut lire : « Ici s’élevait le château de Pimodan - Gabriel, Duc de Rarécourt de La Vallée de Pimodan, Marquis de Pimodan, a fait dresser cette pierre en 1912 ».
Sources : Archives de Chantilly, ouvrages historiques et panneau touristique d'Aubréville
lundi 6 décembre 2010
HISTOIRE D'AUBREVILLE EN ARGONNE - 1
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Panneau touristique d'Aubréville (dommage qu'il n'y en ait pas à Clermont et Vraincourt) |
Période gallo-romaine – « Connue dès l’an 701, la première appellation de la commune était Herberici Villa [puis Arberii-villa en 1049], et comptait environ 3.000 habitants [ ? ]. Au confluent de l’Aire et de la Cousance, ce vieux bourg situé au cœur de l’Argonne meusienne fut longtemps occupé par les Romains. D’ailleurs, on en trouve encore aujourd’hui de nombreux vestiges (villa romaine, monnaies,, poteries, céramiques du 6ème siècle). Un four gallo-romain ainsi que des débris de poteries ont été découverts. »
Passait sur la limite territoriale d’Aubréville et de Vraincourt entre les lieux-dits "Pierre à Villée" et "Grandes Grèves", la voie romaine consulaire Reims-Metz qui passait notamment par La Chalade (Pont-Verdunois) et Brabant-en-Argonne en empruntant la RD 115; elle s'est appelé plus tard "Chemin de Grandpré". Cette voie croisait une voie secondaire, ou diverticule, qui longeait la rive droite de l’Aire et traversait probablement la Cousance au gué actuel d'Aubréville.
Moyen Age - En 1247 le comte Thiébaut de Bar accorde à Aubréville une Charte de franchises. C'est un acte officiel qui est un ensemble de règlements et de statuts codifiant les droits d'un seigneur sur une communauté rurale ou urbaine, pouvant aller jusqu'à lui accordée une complète autonomie de gestion en échange d'une contrepartie monétaire.
Début 18ème siècle – Clermontois, coutume et prévôté de Clermont. Bailliage de Clermont siégeant à Varennes, présidial de Châlons, Parlement de Paris. Seigneur : Mgr le Duc de LORRAINE (Princes de CONDÉ) – Paroisse Saint-Martin, dépendant de Mgr l’Évêque de VERDUN – Population : 115 feux dont Courcelles 50, Moncel avec le château 11, Pimodan 2, Lochères 12, La Fontaine-aux-Chênes 1, La Haye Morat 1, Entre-deux-Rupts 1 [multiplier par 5 pour avoir le nombre d'habitants].
Milieu 19ème siècle – Arrondissement et archidiaconé de Verdun, canton et doyenné de Clermont. Ecarts : Bertrametz, Brigiame, Courcelles, Fontaine-aux-Chênes, Lochères, Moncel, Piémodan, Soiron. Ces écarts étaient des hameaux, des fermes et/ou des châteaux.
Période contemporaine – « Cet important village agricole fut presque entièrement détruit pendant la Première Guerre Mondiale. Il fut l’ancien siège d’un atelier de céramique, succédant à des officines gallo-belges. On y extrayait la pierre « chalaine » dite « Marbre de Lorraine. » La commune reçut la croix de guerre 1914-1918. Elle fut encore fortement éprouvée durant le Seconde Guerre mondiale.
Sources : ouvrages historiques et panneaux touristiques sur Aubréville. On trouvera des photos commentées sur Aubréville de 1900 à ce jour dans le Blog de Sylviane : http://argonnaize.centerblog.net
samedi 4 décembre 2010
MYSTÉRIEUSE DEMEURE A VRAINCOURT 55120
Qu'y a-t-il derrière cette grille ? Je tiens mon appareil à bout de bras au-dessus de ma tête. Clic-clac ! Je regarde la photo avec surprise car je n'avais jamais remarqué cette grande demeure quand je traverse Vraincourt en voiture. Si j'osais, je frapperais à la porte et demanderais à faire le tour ...
jeudi 2 décembre 2010
LE CHATELET DE VRAINCOURT 55120
La motte castrale de Vraincourt, au lieu-dit Le Châtelet au nord à 400 mètres de la RD 603, était constituée au 11ème siècle d'un donjon en bois entouré de palissade sur une élévation de terrain détaché du plateau, entouré de fossés et protégé par un pont-levis ouvrant sur une rampe d'accès au nord. Cet édifice fortifié qui, à Vraincourt, est de grande dimension, environ 50 mètres sur 50 mètres, commandait généralement un pont sur une rivière, ici l'Aire, pour le protéger ... et exiger un péage de la part des voyageurs. En fait les seigneurs brigands les rançonnaient ! L'abandon du Châtelet semble lié au délaissement progressif de l'ancienne voie romaine au profit du défilé des Islettes et du couloir de Clermont. Pendant la guerre de 1914-1918 les poilus s'abritèrent dans ses fossés et y construisirent deux contreforts; la butte a récolté une volée d'obus. En 1940 des débuts de tranchées ont entamé la rampe d'accès.
Malgré cela cette motte est assez bien conservée. Elle est classée depuis 1990 à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) de France. Cependant la végétation des arbres et des taillis qui l'ont envahie rende ce site invisible aux yeux du promeneur, sauf en hiver. Il n'est signalé dans aucun document remis par l'Office du tourisme ! Dans certains endroits des bénévoles ont reconstruit une fortification en bois identique à celle d'origine sur d'anciennes mottes castrales pour un coût modéré. Pourquoi pas à Vraincourt ?
Source : Le Châtelet de Vraincourt - François Jannin, Horizons d'Argonne, No. 51, 1985 (Centre d'étude argonnais, Sainte-Menehould)
Malgré cela cette motte est assez bien conservée. Elle est classée depuis 1990 à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) de France. Cependant la végétation des arbres et des taillis qui l'ont envahie rende ce site invisible aux yeux du promeneur, sauf en hiver. Il n'est signalé dans aucun document remis par l'Office du tourisme ! Dans certains endroits des bénévoles ont reconstruit une fortification en bois identique à celle d'origine sur d'anciennes mottes castrales pour un coût modéré. Pourquoi pas à Vraincourt ?
Source : Le Châtelet de Vraincourt - François Jannin, Horizons d'Argonne, No. 51, 1985 (Centre d'étude argonnais, Sainte-Menehould)
CHEVREUILS SOUS LA NEIGE EN ARGONNE
Quatre chevreuils sous la neige, revenant de boire à la rivière Aire vers 18 h., au niveau du Pré le Taureau situé à l'Ouest du village de Vraincourt. Nous, les chevreuils et moi, sommes restés immobiles pendant plusieurs minutes à nous regarder ! Un moment émouvant ...
VRAINCOURT 55120 SOUS LA NEIGE
Le village de Vraincourt sous la neige : la route RD 603 (ex RN 3) en direction de Verdun. A gauche l'église Saint-Rémi du 12ème siècle, très remaniée, restaurée en 1878 et en 1920.
Le village de Vraincourt sous le neige : la route RD 603 en direction de Clermont-en-Argonne que l'on voit au loin.
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